Le CESCE fait peau neuve

Article paru dans le Journal de Saint-Barth n°1596 du 20 décembre 2024

Depuis le mois de juillet, la nouvelle équipe élue du Conseil économique, social, culturel et environnemental présidée par Antoine Querrard a pris en main la gestion de l’organisme. Une nouvelle organisation qui a débuté par une refonte des outils de communication de la structure avec, notamment, l’actualisation du site internet. « Cela permettra à la population de consulter plus facilement nos travaux ainsi que les avis rendus par le CESCE, qui ont leur importance », souligne le président, qui précise : « Notre rôle est de représenter la société civile. Il est donc utile que la population puisse comprendre d’où viennent nos réflexions et nos propositions. »

Pour ce faire, une lettre d’information (« newsletter ») est d’ores et déjà accessible à toutes et à tous sur le site du CESCE (cesce-stbarth.fr) où les plus observateurs remarqueront la présence d’un nouveau logo.

Par ailleurs, le Conseil poursuit ses travaux de consultation auprès de personnes qui ont eu à occuper des postes à responsabilité sur l’île, ou qui en exercent actuellement, afin d’établir une liste de sujets à traiter en priorité. Avec le recul et les qualités d’analyse nécessaires. Les grands thèmes qui ressortent de ces consultations sont d’ores et déjà connus. L’aménagement du territoire, la question des compétences et de l’évolution institutionnelle, l’accentuation de la coopération régionale, le développement de la culture et du patrimoine de l’île, la transition énergétique mais aussi le système d’éducation et de formation, une vaste réflexion sur le logement, le transport, etc.

Pour résumer, les travaux en cours sont nombreux au sein du CESCE, dans le prolongement de ceux engagés depuis des années mais avec une équipe renouvelée.

T.F.

Avis du CESCE pour le Conseil territorial du 20 décembre

Le CESCE a été consulté par la Collectivité sur les projets de délibérations à l’ordre du jour au Conseil territorial du 20 décembre 2024. Dans ce cadre, il a rendu un avis portant sur 3 points :

  • Les règles de détermination de l’effectif d’une entreprise pour le calcul de la CFAE
  • La plus-value immobilière des cessions de titres de sociétés
  • Les critères d’attribution d’une prime pour les détenteurs de véhicules électriques pouvant prouver qu’ils rechargent à partir d’une source d’énergie renouvelable.

Retrouvez l’avis complet en cliquant ici.

Plusieurs commissions débutent leur réflexion

Au cours de l’élaboration de sa feuille de route pour 2024-2029, le CESCE a identifié plus d’une quinzaine de thèmes prégnants pour le territoire.
Plusieurs commissions ont d’ores et déjà démarré leurs travaux sur les sujets de la culture, du tourisme, du transport maritime et de la transition énergétique.
D’autres commissions seront lancées début 2025 comme celle sur le logement, sujet critique pour le futur de notre territoire.

Définition des priorités

Lors de l’Assemblée Plénière du 12 septembre 2024, les membres ont identifié les sujets jugés prioritaires pour le mandat en cours. Des personnalités extérieures, telles que le Préfet, les anciens maires de la municipalité et présidents de la collectivité, des têtes de liste, des sénateurs (anciens et actuels), ainsi que le député, ont également été consultées. Les priorités seront arrêtées lors de l’Assemblée Plénière du 16 octobre prochain.

Antoine Querrard élu président du CESCE

Article paru dans le Journal de Saint-Barth n°1576 du 18 juillet 2024

Le Conseil économique, social, culturel et environnemental de Saint-Barthélemy a un nouveau président. Le vendredi 12 juillet, les membres du CESCE ont élu Antoine Querrard qui, par ailleurs, préside la société Solutech. Il a été préféré au président sortant, Pierre-Marie Majorel, qui se portait candidat pour un troisième mandat d’affilée. Lors du vote, qui s’est tenu à bulletins secrets dans la salle des délibérations de l’hôtel de la Collectivité, Antoine Querrard a recueilli neuf voix sur quinze. Candidat lors de l’élection de 2019, il occupait depuis l’un des deux sièges de vice-président.

Une vision à long terme
« Une nouvelle génération doit pouvoir participer à la vie et aux institutions locales, commente le nouveau président. Le CESCE est la quatrième institution de l’île et elle est représentante de la société civile. Naturellement, elle a une vraie opportunité de travailler sur la vision à long terme, tandis que la Collectivité va être plus dans l’opérationnel, dans la gestion immédiate. Le CESCE a cette capacité à travailler à cinq, dix ou vingt ans. » Le premier objectif de la nouvelle présidence sera de définir les sujets prioritaires pour Saint-Barthélemy. « Quand ils seront définis, nous rencontrerons les différentes institutions et agences de la Collectivité pour s’assurer qu’il n’y a pas de doublon que là où nous pouvons collaborer, on collabore », précise Antoine Querrard, qui ajoute : « L’objectif premier est la collégialité et la définition des priorités à travers des ateliers. C’est la clef de ce nouveau CESCE. » Un conseil qui ne comptera sans doute plus son ancien président dans ses rangs lors de sa prochaine réunion.

En effet, Pierre-Marie Majorel n’a pas caché sa déception à l’annonce des résultats. Certes, il a reçu les félicitations conjointes du président de la Collectivité, Xavier Lédée, et du préfet délégué de Saint-Barthélemy et Saint-Martin, Vincent Berton. Les deux hommes ayant salué son « travail constant et sein », son « implication » ainsi que son « engagement ». Des éloges qui n’ont en rien atténué la déception de Pierre-Marie Majorel, qui a n’a d’ailleurs pas souhaité s’exprimer au sortir de la réunion d’élection.

Au terme de ses deux mandats successifs, de mai 2014 à juillet 2024, Pierre-Marie Majorel peut dresser un bilan des plus productifs de son activité à la tête du CESCE. En voici une liste non exhaustive : un rapport sur la transition énergétique en 2016, le Plan de mobilité 2025, un rapport sur l’aménagement du territoire en 2018, une commission sur la formation et l’avenir de l’emploi (de septembre 2019 à octobre 2021), la commission protection sociale (juin 2022 à mai 2023), mais aussi des rapports sur l’encadrement des loyers et sur l’anticipation des effets du changement climatique. Une succession de travaux sur lesquels la Collectivité comme la préfecture ont pu ou pourront s’appuyer au moment de prendre des décisions. Sous la présidence de PierreMarie Majorel, le CESCE a été associé à la Mission diligentée par l’Etat pour évaluer les dégâts et les besoins de l’île après le passage de l’ouragan Irma en 2017. Il a également porté le projet jeunesse en 2018, lancé la même année une réflexion sur la maison des saisonniers, constamment plaidé pour la mise en place d’un observatoire économique, mené des recherches sur les raisons de la hausse des tarifs des carburants, incité la Collectivité à considérer la question de la sécurité sur l’île comme un sujet de premier plan en lui offrant des pistes de réflexion et d’action, mais aussi travaillé sur l’épineux dossier des sargasses. Sans oublier les nombreux avis rendus sur les budgets de la Collectivité et de nombreux dossiers d’importance.

Pour Antoine Querrard et la nouvelle équipe, le premier défi sera, par conséquent, de maintenir la constance et l’implication dont le CESCE a su faire preuve depuis dix ans. En y apportant la touche de nouveauté réclamée lors du vote du vendredi 12 juillet.

T.F.

La mandature 2024-2029 est installée

La mandature 2024-2029 est installée. La séance plénière du 12 juillet 2024 a vu l’élection du Président et du Bureau du CESCE.

Antoine QUERRARD est élu Président.

Le Bureau se compose du Président et de 4 membres élus :

  • Vice-présidente : Liza-Marie BLANCHARD
  • Vice-président : Davy MAGRAS
  • Questeur : Emmanuel LEPRINCE
  • Secrétaire : Michel MAUREL

L’Assemblée est constituée du Bureau et de 7 conseillers :

  • Vincent BEAUVARLET
  • Graziella MAGRAS-DOMINIQUE
  • Thomas GRÉAUX
  • Lionel LAPLACE
  • Lisa BERONIUS-MAGRAS
  • Sébastien GRÉAUX
  • Maxime GUIBERT

Les membres du CESCE officiellement désignés

Article paru dans le Journal de Saint-Barth n°1570 du 06 juin 2024

Un arrêté du ministère de l’Intérieur et des outre-mer daté du 29 mai désigne « les personnalités qualifiées » qui vont constituer le conseil économique, social, culturel et environnemental de Saint-Barthélemy (CESCE) pour une durée de cinq ans. Il s’agit de Pierre-Marie Majorel, président « sortant », Liza Blanchard et Antoine Querrard.

Au titre des activités économiques, les personnes suivantes ont également été désignées : Vincent Beauvarlet (par le comité du tourisme de Saint-Barthélemy), Thomas Gréaux (par la Chambre économique multiprofessionnelle), Graziela Magras-Dominique (par désignation du préfet, après avoir fait le constat d’une candidature unique et « d’absence d’accord des associations représentant les métiers du commerce », précise l’arrêté préfectoral du 31 mai), Lionel Laplace (par l’association du transport, du bâtiment et des travaux publics), Fabrice Moizan (par l’association des hôtels et villas), Jean-Claude Dufour (par l’association des restaurateurs), et Michel Maurel (par désignation du préfet, « après constat de l’unique candidature exprimée et de l’existence d’une seule association représentant les professions libérales », souligne l’arrêté préfectoral du 31 mai).

Pour les activités sociales, culturelles et environnementales, les personnalités désignées sont Davy Magras (par l’association des jeunes ouvriers et étudiants), Emmanuel Leprince (par désignation du préfet, candidature unique et « absence d’accord des associations culturelles et sportives de quartier », indique l’arrêté préfectoral du 31 mai), Sébastien Gréaux (par désignation du préfet, « après constat de l’unique candidature exprimée et de l’absence d’accord des associations œuvrant dans le domaine de l’environnement », selon l’arrêté préfectoral du 31 mai), Lisa Beronius-Magras (par l’association Saint-Barth des amis de la Suède) et Maxime Guibert (par l’association des retraités de Saint-Barth).

Le CESCE remet son rapport sur les effets du changement climatique

Article paru dans le Journal de Saint-Barth n°1564 du 25 avril 2024

Le 16 octobre 2023, pour la première fois, la préfecture des Iles du Nord a saisi le Conseil économique, social, culturel et environnemental de Saint-Barthélemy. Une saisine qui avait pour objet la rédaction d’un rapport destiné à anticiper les effets du changement climatique à Saint-Barthélemy. La préfecture ayant effectué la même démarche auprès du CESE de Saint-Martin. Le 12 avril, le président du Conseil de SaintBarth, Pierre-Marie Majorel, a remis son rapport en main propre au préfet délégué des Iles du Nord, Vincent Berton.

« Sur nos petites îles, pris dans les contingences du quotidien, nous vivons sur un temps court et il est parfois difficile de se projeter dans l’avenir, le futur, explique le représentant de l’Etat. Mais compte tenu des évolutions climatiques, on peut légitimement se poser la question de savoir combien de temps le modèle unique de Saint-Barthélemy va pouvoir perdurer. Pour cela, nous avons besoin d’une réflexion critique. Car nous évoluons dans l’une des régions du monde la plus touchée par le phénomène du changement climatique. On le constate sur les questions de transport, d’énergie, de logement, etc. Or, il y a une absence totale de prise de conscience de ce phénomène sur la réalité pratique de nos îles. » Le CESCE a donc été mandaté pour mener cette réflexion.

« Nous avons tout fait nous-mêmes, avec les moyens du bord », assure Pierre-Marie Majorel. Si le président du CESCE reconnait que les réponses apportées au questionnaire mis en ligne n’ont pas été nombreuses, il remarque qu’elles ont été « très éclairantes ». Il souligne également le précieux concours des membres de l’université de Montpellier 3, qui conduisent le projet Safe Saint-Barth, et de l’université des Antilles « pour disposer des informations les plus fraiches possibles », précise Pierre-Marie Majorel, qui mentionne aussi l’Agence territoriale de l’environnement, l’association INE (Island nature experience) et le BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières).

Afin de préserver le modèle économique de l’île ainsi que son mode de vie, le CESCE a émis une série de préconisations. Comme celle de développer des circuits courts pour les approvisionnements, de multiplier l’installation de citernes, de préserver le récif corallien en lui ajoutant des coraux artificiels, mais aussi en poussant les entreprises et la Collectivité à privilégier l’économie circulaire et le développement local par l’agriculture et l’élevage.

En mai, la Cop (conférence des parties) se réunira à nouveau pour travailler autour de différents ateliers consacrés, notamment, à l’urgence climatique.

Le CESCE rend un avis favorable sur le budget primitif 2024

Article paru dans le Journal de Saint-Barth n°1559 du 21 mars 2024
Le 15 mars, le Conseil économique, social, culturel et environnemental président par PierreMarie Majorel a rendu un avis favorable sur le rapport qui concerne le budget primitif 2024. Le même qui sera soumis au vote des élus ce jeudi soir.

Dans son avis, le CESCE note que « le budget 2024 reflète la stratégie financière que la collectivité souhaite mettre en place en s’appuyant sur quatre fondamentaux indispensables au maintien d’une situation saine ». Et de citer la maîtrise des dépenses de fonctionnement, une optimisation de la perception des recettes, la volonté de ne pas recourir à l’emprunt et celle de maintenir une basse pression de la fiscalité locale. Des principes de « bonne gestion prudentielle » que le Conseil « approuve ».

Le CESCE invite toutefois la Collectivité à « garder à l’esprit le contexte inflationniste mondial qui pénalisera le budget » et met en garde « sur le fait que l’arrêt de certains projets entraînera inévitablement une augmentation des dépenses d’investissement ». Une référence à la suspension du projet de salle de spectacle et de parking à Gustavia qui a occasionné, assure le Conseil, « une révision du montant de l’autorisation de programme qui est passée de 22 à 31 millions (d’euros) ».

Sur la question du logement, le CESCE estime que le foncier détenu par la Collectivité est actuellement « suffisant pour construire tous les logements dont elle a besoin, y compris pour aider à loger les personnels de l’hôpital et de l’Ehpad ». Le Conseil préconise la réalisation d’une étude d’urbanisme portant « sur le reste à construire dans l’île » afin de « mesurer tous les impacts en matière de densification, de consommation d’eau et d’électricité, de mobilité et de réalisation de nouvelles infrastructures ».

Enfin, le CESCE « encourage vivement le conseil territorial à mettre tout en œuvre pour résoudre les tensions et querelles internes qui ne sauraient être profitables à l’intérêt général ». Nul doute que cette suggestion sera appréciée par le président de la Collectivité.